Aujourd’hui il y a urgence à LE DIRE ENCORE PLUS FORT, car, après la nième étude livrée en octobre 2020, le gouvernement doit entériner sa décision d’ici fin janvier… et la tendance est de mettre définitivement un couvercle de béton sur la mine, voire ne sortir que quelques tonnes…
Mardi 5 janvier 2021, la ministre de la transition écologique Barbara Pompili a fait une visite sur le site, guidée par les MDPA et des élus choisis, ceux qui ne veulent plus rien sortir et oublier les 40000 tonnes de déchets qui sont encore au fond. Elle les écoutés, elle a vu les galeries effondrées.
Lors de la réunion publique qui a suivi, elle a dit qu’en laissant les 40000 tonnes au fond, le risque de pollution de la nappe est négligeable, « une goutte d’eau dans une piscine » où elle n’irait sans doute jamais se baigner ! Que, mettant en priorité la nappe et la sécurité des mineurs, face aux risques écologiques et humains liés aux opérations de déstockage et de restockage, pour elle, la meilleure solution serait le confinement… à moins qu’elle ait en main d’autres éléments et arguments qui la convaincrait de choisir un autre scénarios parmi les 6 scénarios de l’étude…
Des solutions pour assurer la sécurité nécessaire lors du déstockage, il y a des solutions robotisées, solutions qui ont déjà été utilisées en environnement risqué, à Bonfol pas loin d’ici, ou à Fukushima, mais qui ne sont pas considérées pour l’instant
Mais la vérité, c’est que la décision est politique ! On ne peut pas abandonner le principe de précaution vis à vis des générations futures pour des raisons budgétaires.
TOU.TE.S LES ALSACIEN.NE.S VEULENT QUE SOIT ASSUREE LA PROTECTION DE NOTRE BIEN COMMUN QU’EST L’EAU DE LA NAPPE PHREATIQUE.
Les associations Déstocamine et Eau en danger se mobilisent pour rassembler tous les éléments nécessaires dans un nouveau dossier qu’elles remettront à la ministre.
Pour avoir une idée du dangereux cocktail encore enfoui.
Après le déstockage de 2097 tonnes de produits mercuriels et 128 tonnes de Zirame il resterait :
– 21000 tonnes de REFIOMS (résidus d’incinération) non stabilisés
– 130 tonnes de produits mercuriels
– 3774 tonnes d’amiante
– 6875 tonnes d’arsenic
– 2156 tonnes de cyanure
– 641 tonnes de chrome
– quelques centaines de tonnes de cadmium, plomb, zinc, antimoine, sélénium
– 5306 tonnes de terres polluées (par quoi ?)
– 502 tonnes de déchets générés.
Tous ces déchets tous très toxiques contamineront tôt ou tard l’air, le sol, l’eau de la plus grande nappe phréatique d’Europe..